Des actions concrètes
En Afrique équatoriale, on déboise pour nous. Et on n'abat pas seulement des arbres. A la destruction folle des forêts s'ajoute un commerce illégal : on y tue tous les animaux comestibles, y compris les espèces protégées comme les chimpanzés ou les gorilles. Le long des nouvelles routes faisant saigner les forêts, les campements d'ouvriers et les villes sont approvisionnées par de « la viande de brousse ». Tuerie, braconnage légalisé auquel il faut mettre un terme définitif. En Afrique équatoriale, ce sont des compagnies européennes – et surtout françaises ! - qui tirent les ficelles, exportant 87% du bois vers notre continent.
Détruire la forêt, c'est faire disparaître des milliers d'espèces animales et végétales, c'est tuer des millions d'animaux et permettre à la « civilisation » d'arriver en plein coeur d'une nature encore vierge. Dans ce contexte gravissime, la France est partout : deuxième exportateur de bois africain après le Royaume-Uni, mais largement première pour ce qui vient du Gabon, du Congo et du Cameroun.
On trouve des bois exotiques un peu partout : à Paris, dans la Bibliothèque Nationale de France, dans les trains « Eurostar » et hélas, chez chacun d'entre-nous ou presque ! De nombreux meubles dans tous les magasins, mais aussi les fenêtres, contreplaqués ou autres produits, souvent très banals et anodins, sont faits de bois exotiques.
Aussi, pour sauver la forêt tropicale et les grands singes, regardez bien d’où vient la matière première du produit en bois que vous envisagez d’acquérir et suivez ce conseil : n'achetez plus de bois exotique !
"Quand vous réalisez la valeur de la vie, vous vous détournez du passé et vous vous concentrez sur la préservation du futur."
Journal intime, Dian Fossey
Soutien à la lutte anti-braconnage
Les parcs nationaux ont été créés pour protéger la faune et la flore. Partout, ou presque, les populations de grands singes sont en déclin en raison du braconnage et de l'altération de leur habitat naturel. Préoccupé par les impacts sur la faune sauvage résultant du braconnage, il est donc impératif de soutenir l'action des patrouilles anti-braconnage.
Une surveillance active des territoires à protéger est une condition sine qua non pour la préservation efficace d'espèces menacées de disparition.
Fort de ce constat, l'action de l'association Gorilla s'inscrit dans le soutien des éco-gardes par le financement d'équipements individuels et collectifs.
Donner aux gardes les possibilités de réaliser leur difficile mission reste le meilleur moyen d'assurer l'avenir de ces territoires protégés, à la biodiversité exceptionnelle.
Nos actions locales
Rien ne se fera sans le soutien des populations installées en périphérie des parcs nationaux. Sensibiliser l’enfant à l'environnement et à travers lui ses parents est un défi majeur.
Lui faire connaitre la nature qui l'entoure, l’éduquer au respect de la faune sauvage, enrichit l'enfant. Il existe aux abords des parcs nationaux du Rwanda et du Congo des dizaines d’écoles et des milliers d’enfants.
Gorilla encourage la création de clubs Nature qui permettent aux enfants de prendre conscience de leur environnement et de la nécessité de préserver la forêt, habitat naturel des grands singes.
Sensibiliser les enfants à l’écologie, cela passe par lire des livres sur la nature, les animaux, mais aussi la participation à des ateliers de théâtre et de danse, des discussions ou des promenades dans la foret. L’objectif étant que partout les hommes cohabitent en harmonie avec la Nature et sa faune sauvage.